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L'église de la Trinité


GAGNER LA TRINITÉ !
 

Ce mercredi 14 mai,  nous étions plus d’une soixantaine d’adhérents de 9ème Histoire et aussi des amis des Mardis musicaux de Notre-Dame-de-Lorette à gagner la Trinité ou du moins gravir les marches qui mènent à cette église d’esprit Renaissance qui domine la place d’Estienne d’Orves, du nom du valeureux résistant, fusillé en 1941. 

Ainsi quand on regarde les trois fontaines accolées à la balustrade de l’église (malheureusement un peu cachées par des barrières de chantier…), et ses trois statues (la Foi, la Charité et l’Espérance) qui dominent le petit square dessiné par Alphand en contrebas, on pourrait presque ressentir  là en effet un petit air de Renaissance florentine !   

Sous la conduite de Jean Aubert et du père Emmanuel Dumont, curé de la paroisse, qui nous y accueillit, nous avons  pu mieux connaitre cet impressionnant édifice construit  par Théodore Ballu entre 1861 et 1867, architecte par ailleurs très actif à Paris durant le Second Empire.

C’est bien le spectaculaire qui règne ici.

C’est le cas de cette large façade écran d’une grande richesse décorative aves ses niches et ses statues, et ses trois arcades encore, toujours en référence à la Trinité.

C’est le cas aussi de ce clocher en forme de beffroi, coiffé d’un dôme, qui semble monter vers le ciel.

C’est le cas encore de cette vaste et lumineuse nef sans transept, qui a fait dire que cet édifice ne ressemble pas à une église !

On n’est pas loin en effet de l’Opéra et comment ne pas y penser lorsque l’on remarque par exemple ces trois loges au fond de l’église, sous l’impressionnant orgue Cavaillé-Coll, ou encore ce chœur surélevé comme une scène de spectacle, avec ses tribunes latérales.

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On pouvait d’ailleurs aussi accéder au porche de  l’église  par un passage réservé aux voitures, comme à l’Opéra…

Impressionnante encore la voûte en berceau qui surplombe la longue nef, superbement restaurée dans les années 1990, après avoir été noircie pendant la guerre de 1870 par du chauffage au poêle !

Jean Aubert a pu mettre enfin l’accent sur les décors de cette église et particulièrement celui des chapelles latérales qui, malgré la guerre de 1870  et la Commune, ont pu être menés à bien sans réelle interruption jusqu’en 1880 avec la collaboration répétée d’élèves de François Picot (lui-même élève de David).

Pour conclure cette belle après-midi, Carolyn Shuster Fournier, organiste titulaire de l'orgue de choeur de la Trinité, nous donna un brillant récital de quelques oeuvres emblématiques de son répertoire qui ravit l’auditoire. 

Emmanuel FOUQUET

© E. Fouquet 2014 © 9ème Histoire 2014


Date de création : 15/05/2014 • 12:22
Catégorie : - Echos du Terrain
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