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Le Café Riche

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© F. Robert 2014 © 9éme Histoire 2014
LE CAFE RICHE
Ce fut « une institution » sur les boulevards tout au long du XIXe siècle, située au coin de la rue Le Peletier (Louis Le Peletier, prévôt des marchands de 1784 à 1789) et du boulevard des Italiens.
Ce restaurant, ouvert en 1791, rendu célèbre par Louis Bignon, l’un de ses propriétaires, accueille tout ce qui compte à Paris. Nous connaissons le trait d’esprit de Cambacérès : « il faut être bien riche pour dîner chez Hardy et bien hardi pour dîner chez Riche », Hardy étant le concurrent d’en face !
Son décor change plusieurs fois au cours du siècle, le plus connu étant celui de Jean-Louis Forain. Goncourt, l’un des piliers du lieu, en dit le plus grand mal : « Oh ! La nouvelle décoration du Café Riche, je n’ai encore rien vu d’aussi canaillement laid, avec ces fresques macabres de Forain, avec ces cariatides coloriées de Raffaëlli, sur ce méli-mélo d’architecture orientale et de renaissance faubourg St Antoine. Ah ! Mes vieux cafés, mes vieux restaurants, tout simplement or et blanc »
Pourtant, tout le monde littéraire s’y retrouve, dont Goncourt. En 1857 : « Baudelaire soupe à côté, sans cravate, le col nu, la tête rasée, en vrai toilette de guillotiné. Une seule recherche : de petites mains lavées, récurées, mégissées. La tête d’un fou, la voix nette comme une lame. Il se défend, assez obstinément et avec une certaine passion revêche, d’avoir outragé les moeurs dans ses vers ». Maupassant y conduit son « Bel Ami » : Madame de Marelle, n’aimant pas recevoir chez elle, lui demande d’être au Café Riche samedi à sept heures et demie.
Les soirées peuvent être coquines au Café Riche ; il y a de petits salons à l’étage où les femmes « … arrivent voilées, cachées, discrètes avec cette allure de mystère charmant qu’elles prennent en ces endroits où les voisinages et les rencontres sont suspects ». C’est aussi une adresse pour les Lorettes du quartier et leurs protecteurs.
Dans son dernier ouvrage « Zola et le groupe de Médan » (Perrin éditeur) , Alain Pagès indique qu’il s’est formé autour de Zola le « groupe des cinq » - Zola, Flaubert, Tourgueniev, Daudet et Goncourt - qui se réunissait régulièrement, en général le lundi, au café Riche. A partir d’avril 1874, les dîners se déroulent selon une périodicité variable liée aux séjours de Flaubert à Paris. Ces dîners, ils les appelleront les dîners des auteurs sifflés, en effet tous se sont essayés au théâtre dans des pièces qui n’ont pas eu de succès et ont été sifflées.
Fréquentent aussi le café Riche des éditeurs, des hommes de presse (Auguste Villemot), des peintres, des musiciens (Offenbach), de beaux esprits (Aurélien Scholl).
A la fin du siècle, le café Riche passe de mode et ferme définitivement ses portes en 1916. Le restaurant a été détruit, mais il subsiste un « Petit Riche » à l’angle de la rue Le Peletier et de la rue Rossini, lancé en 1854 comme annexe du café Riche, et qui existe toujours après avoir brûlé à plusieurs reprises.
"A l'Aube" de Charles Hermans © Musée Royal des Beaux Arts Bruxelles
Françoise ROBERT
© F. Robert 2014 © 9éme Histoire 2014
Catégorie : Publications de 9ème Histoire - Articles-Architecture
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