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PITTORESQUE ET PASSIONNANTE!
« LA FABRIQUE DU ROMANTISME »
La soixantaine d’adhérents de 9ème Histoire qui ont franchi, mardi 9 décembre, la ruelle bordée de marronniers menant au toujours charmant Musée de la Vie Romantique de la rue Chaptal ont pu alors entrer de plein pied dans cette « Fabrique du Romantisme », commentée par son commissaire, Jérôme Farigoule.
Portrait de Charles Nodier par Tony Robert-Fleury. © BnF
Jérôme Farigoule, le conservateur du musée qui nous recevait ce soir là, a en effet avec talent et passion fait mieux connaitre à l’assistance attentive Charles Nodier, ce personnage phare du romantisme, qu’il contribua à créer avec quelques autres, au début du XIXe siècle.
En sa compagnie, nous pûmes arpenter les salles de l’exposition qui se tient jusqu’au 18 janvier 2015 et apprécier les documents, parfois rares, qui témoignent de cette époque.
Ainsi ce portrait original de Victor Hugo, jeune homme que Charles Nodier avait pris sous sa coupe dans les années 1820, dans son Salon de la Bibliothèque de l’Arsenal, lieu d’accueil et de rencontres de la jeune garde des peintres et des écrivains de l’époque. Jérôme Farigoule évoqua alors cette communauté intellectuelle qui réunissait Dumas, Vigny, David d’Angers, Devéria, Delacroix ou Boulanger et qu’allait animer aussi un peu plus tard la fille de Nodier, Marie. Il évoqua aussi la brouille qui allait naître entre Victor Hugo et Charles Nodier au moment de la fameuse bataille d’Hernani.
Au sous-sol du musée, nous découvrîmes ensuite quelques exemplaires des dix-neuf volumes constituant cette œuvre gravée, pouvant être qualifiée de monumentale, que sont « Les Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France ». Quelle entreprise ambitieuse, historique aussi bien que descriptive, de vouloir ainsi faire découvrir les différentes provinces françaises en s’appuyant notamment sur les traces d’un Moyen-Age subsistant dans les monuments conservés de cette époque, période qui allait être mise à l’honneur par le nouveau mouvement romantique.
L’entreprise allait s’étaler sur plus de cinquante ans à partir de 1820, grâce aussi à l’action décisive du baron Taylor et de Cailleux. On apprit également que le système de souscription mis en place et permettant de recevoir la production presque pièce par pièce allait être le moyen de mener à bien cette œuvre gigantesque et aujourd’hui peu connue.
On put admirer ainsi un certain nombre de planches gravées dont certaines avaient comme auteurs Fragonard, Géricault ou Daguerre. On a découvert là ces paysages sublimés qui allaient faire la marque de fabrique du Romantisme.
La dernière salle de l’exposition montre l’influence qu’eut l’entreprise de Nodier sur les arts décoratifs de l’époque aussi bien en peinture que sur le théâtre et l’opéra, à travers l’élaboration de décors reprenant la vision pittoresque et fortement médiévale qui prévalait à cette première moitié du XIXe siècle.
Jérôme Farigoule termina la visite en montrant que « Les Voyages pittoresques » allaient être les prémices de la préoccupation de défense patrimoniale qu’allait poursuivre ensuite Prosper Mérimée, d’abord son rival.
Une bien belle présentation donc, terminant heureusement cette année de manifestations 9ème Histoire !
Emmanuel Fouquet
Catégorie : - Echos du Terrain
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