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Paul McCarthy "The Chocolate Factory" - le 16/11/2014 • 16:14 par HTa

LA MONNAIE DE PARIS

Situé au 11, quai de Conti, face au Pont-Neuf et  au square du Vert-Galant, le Palais Conti construit sous Louis XV (mais achevé après la mort du roi) par l’architecte Jacques-Denis Antoine (1739-1801) abrite depuis 1776 la Monnaie de Paris, lieu avant tout destiné à accueillir les ateliers où on battrait monnaie.
Si, de nos jours, les quelques trois cents ouvriers qui travaillent dans les ateliers continuent à fabriquer bijoux, monnaie de collection, médailles et décorations, les pièces en euro, pour la France et d’autres pays européens, sont elles confectionnées à Pessac, en Gironde.

Le président-directeur général des lieux a décidé de diversifier les activités de cet hôtel prestigieux et de consacrer certaines salles à des expositions d’art contemporain.

Depuis le 25 octobre dernier une partie des salons en enfilade du 1er étage, côté Seine, ayant conservé moulures et cheminées anciennes, ainsi que le Grand Salon ont été ouverts au public pour une première exposition, présentée ici jusqu’au 4 janvier 2015 et qui s’intitule « The Chocolate Factory », œuvre de l’artiste américain Paul McCarthy dont on a beaucoup parlé récemment lorsqu’une de ses sculptures en matière gonflable, exposée Place Vendôme dans le cadre de la FIAC 2014, a été vandalisée.
 

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Les visiteurs de la Monnaie de Paris sont confrontés à une série de sculptures gonflables de McCarthy, à mi chemin entre arbres deNoël et « sextoys », dès l’escalier d’Honneur de l’hôtel qui permet d’accéder au Grand Salon (Salle Guillaume Dupré). C'est dans cette magnifique salle d’apparat qu'a été installée la chocolaterie où on peut assister à la confection de petits arbres et Pères Noël en chocolat (environ deux cents par jour) qui sont stockés sur des étagères placées dans les salons en enfilade qui font suite au Grand Salon, répandant sur tout l’étage une odeur prononcée de chocolat , un peu écoeurante même pour les inconditionnels.

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À quelques semaines des fêtes de fin d’année, l’artiste entend amener les visiteurs à réfléchir « à comment Noël est devenu en Occident un événement de consommation ultra-massif. Santa est le personnage qui illustre le mieux l’empreinte du matérialisme et le conditionnement de nos esprits au consumérisme… »

Fin 2014, début 2015 doit s’ouvrir dans les autres salons du 1er étage le nouveau restaurant du triple étoilé, Guy Savoy.

Ce n’est qu’en 2016 que le public aura à nouveau accès aux ateliers de fabrication de la monnaie.

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Hélène Tannenbaum


Sonia Delaunay - le 16/11/2014 • 15:55 par cro160

SONIA DELAUNAY – LES COULEURS DE L’ABSTRACTION

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Depuis 1967, cette exposition du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris est la première rétrospective d’envergure qui retrace l’ensemble du travail de Sonia Delaunay (1885-1979).

Le parcours chronologique de l’exposition récapitule au travers de 400 peintures, décorations murales, estampes, gouaches, textiles… la richesse de son œuvre.

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Il illustre surtout le rôle de « passeur » de Sonia Delaunay entre la génération des pionniers de l’abstraction et celle de l’après-guerre.

SONIA DELAUNAY Les Couleurs de l'Abstraction - Du 17 octobre 2014 au 22 février 2015
Exposition au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris -
11, avenue du Président Wilson - 75116 Paris
0153674000 - www.mam.paris.fr
Horaires d'ouverture: du mardi au dimanche de 10 h à 18 h. Nocturne le jeudi jusqu'à 22 h.
Fermé le lundi et jours fériés.

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Ousmane Sow - le 14/11/2014 • 17:18 par HTa

ZOULOUS - LE CONSEIL SHAKA

 

Vous avez jusqu’au 19 novembre pour aller voir les gigantesques sculptures intitulées « Zoulous – Le Conseil Shaka » d’Ousmane Sow à la mairie du 9e, dans les salons Aguado.

OS3.jpgDans une première vie, Ousmane Sow , artiste né au Sénégal, fut kinésithérapeute, ce qui explique sa connaissance parfaite des corps et des muscles et, à ses heures perdues, sculpteur avant de se consacrer entièrement, à plus de 45 ans, à sa passion, la sculpture.

Nous avons déjà vu des oeuvres de cet artiste, en 1999, lorsqu’il exposa 75 sculptures sur le Pont des Arts à Paris et plus récemment dans la Citadelle de Besançon.

L’artiste explique qu’il part d’une armature de fer qu’il couvre de paille plastique imperméable, de toile de jute et éventuellement d’argile avant de recouvrir l’ensemble de déchets de colle altérée et macérée avec une vingtaine de produits ; puis il travaille le relief musculaire de ses personnages.


La série exposée à la mairie représente le Roi Zoulou Shaka, assis sur son trône et entouré d’un conseiller, d’une femme et d’un garde ; face à lui un prisonnier encadré par deux guerriers zoulous.

Cet ensemble monumental et puissant sera vendu aux enchères, à l’Hôtel Drouot, le 19 novembre. Avis aux amateurs !

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Hélène Tannebaum


"Le Nouveau Musée de Montmartre" - le 27/10/2014 • 16:58 par FRo

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LE « NOUVEAU MUSÉE DE MONTMARTRE »

Dans l’aile droite du musée de la rue Cortot, face aux jardins de Renoir et à la vigne, la réhabilitation de l’hôtel Demarne est particulièrement réussie. Les souvenirs de Suzanne Valadon, de Maurice Utrillo et d’André Utter sont émouvants, particulièrement dans l’atelier-appartement des peintres, reconstitué, qui offre une superbe vue sur le nord de Paris.

Tout, dans ce « Nouveau Musée », rappelle la vie artistique et bohème de la fin du 19 à Montmartre: les Fumistes, les Hydropathes, le Théâtre d’Ombres, l’activité du Chat Noir et d'autres cabarets, les chats de Steinlen, les chansons d’Yvette Guilbert…

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L'apothéose des chats de Steinlen

Une belle « muséographie » - dans des locaux magnifiquement rénovés par la société Kléber-Rossillon, gestionnaire du musée depuis 2011 – et un sympathique salon de thé, le Café Renoir, communiquent un charme singulier au Musée de Montmartre dont les surfaces d’exposition ont été doublées.

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Adresses utiles:
- Le Musée de Montmartre - 12, rue Cortot 75018 Paris - Tel 0149258939
- Société d'Histoire et d'Archéologie "Le Vieux Montmartre" - 12, rue Cortot 75018 Paris - Tel 0142576839 -
   contact@levieuxmontmartre.com


Le film "National Gallery" - le 13/10/2014 • 17:41 par HTa

« NATIONAL GALLERY »

Après douze semaines de tournage et treize mois de montage, le cinéaste américain, Frederick Wiseman, avec son film intitulé « National Gallery » nous permet de découvrir un des plus grands musées du monde, situé en plein coeur de Londres, à Trafalgar Square, lieu de nombreuses manifestations aussi bien politiques que commerciales ou culturelles.

Même s’il nous entraîne à la redécouverte de chefs-d’œuvre montrés à l’occasion d’expositions temporaires ou permanentes (Vinci, Hans Holbein, Turner, Rembrandt, Vermeer…) en compagnie de remarquables conférenciers qui s’efforcent de mettre leur passion pour l’art à la portée du grand public, ce qui est le plus intéressant dans ce film documentaire c’est ce voyage dans les coulisses de ce prestigieux musée ; nous assistons aux conseils d’administration au cours desquels sont débattus les problèmes financiers de l’établissement (en une période où les budgets attribués à la culture sont, comme en France, en diminution), l’opportunité de faire appel au financement privé au risque de modifier l’image de l’institution. Passionnantes également sont les discussions entre les restaurateurs du musée qui évoquent l’évolution des techniques employées.

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Turner - Rain, Steam and Speed - National Gallery

Le film met, à plusieurs reprises, l’accent sur la volonté d’écarter l’élitisme et de faire partager l’amour de l’art au plus grand nombre y compris les enfants, les adultes en situation de handicap (très belle scène au cours de laquelle on fait découvrir une œuvre de Pissaro à des non-voyants).

Les images finales du film montrent une chorégraphie dans une des salles indiquant bien un besoin de diversification du musée qui, désormais, multiplie les projections, conférences, représentations theâtrales… pour satisfaire un public varié dont les exigences ne cessent d’évoluer au fil du temps.

Le film dure 2 h 54 mais on le reverrait bien une deuxième fois…

Hélène Tannenbaum