Le 9e de Brassens
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LE 9e DE BRASSENS
Une récente série d’émission du Grenier de la Mémoire de Karine Le Bel et Philippe Tétart (France Culture) sur Brassens indiquait que celui-ci s’était installé en 1940 à Paris et précisait : « Tourneur chez Renault, Brassens apprend la piano et passe le reste de sa vie en bibliothèque, immergé dans l’histoire et la lecture de la poésie. Années de lecture passionnée, pour rattraper le temps perdu, pour s’assurer de bien comprendre ce qu’est la poésie, pour en être, au besoin digne… En 1943, appelé au STO, il part pour l’Allemagne à Basdorf… »
C’est au STO de Basdorf que Pierre Otoniente rencontre Georges Brassens. Ils sont du même âge, Otoniente a 38 jours de plus que Brassens et a commencé sa vie active à la perception du 9e arrondissement, rue Taibout. Il habite 36, rue Pigalle. Il rencontre Georges Brassens à la bibliothèque du camp dont il s’occupe. Ils se retrouvent au travail du camp.
En mars 1944, il y a une possibilité de permissions sous réserve de donner « un répondant » désigné dans le camp par les allemands au cas où le permissionnaire ne reviendrait pas.
Brassens fait partie d’un premier groupe et prévient ses copains qu’il n’envisage pas de revenir. Il indique sur son passeport allemand une fausse adresse : 22, rue de Douai Paris 9e où il sera vainement recherché par les allemands après le 21 mars 1944, puisqu’il n’est pas rentré à Basdorf.
Pourquoi cette adresse ? Il se réfugiera Impasse Florimont dans le 14e où à l’été 1945 il organisera des retrouvailles ! Ce fut entre Pierre et lui le début d’une profonde amitié : « les copains d’abord »
Sources :
Les Greniers de la Mémoire (France Culture) de Karine Le Bail et Philippe Tétart / J. Vassal « Le Regard de Gibraltar »
Michel OLIVES
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Catégorie : Publications de 9ème Histoire - Fiches Express-Figures du 9e
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