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Viollet-le-Duc, les visions d'un architecte - le 27/12/2014 • 12:13 par JAu

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VIOLLET-LE-DUC À LA CITÉ DE L'ARCHITECTURE

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Statue de Viollet-le-Duc figurant sur la cathédrale Notre-Dame-de-Paris

Pourquoi revoir une exposition Viollet-le-Duc ? Il y a quelques années, un de nos adhérents, Bruno Foucart, éminent historien, avait présenté au Grand Palais une monumentale exposition qui avait fait date.

Pour le bicentenaire de la naissance de l’architecte, et ce jusqu’au 9 mars, la Cité de l’Architecture au Palais de Chaillot, présente une nouvelle exposition, très remarquable, dans laquelle figurent des œuvres récemment remises à l’Etat par ses descendants.

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On peut y voir une reconstitution du bureau que le célèbre architecte occupait dans son immeuble situé 68 rue Condorcet : table-bureau, bibliothèques, objets et outils de travail se retrouvent dans un décor reconstitué très évocateur.

A ne pas manquer.

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Cité de l'Architecture & du Patrimoine
1, place du Trocadéro
75116 Paris

Jusqu'au 9 mars 2015

Jean AUBERT


Visite de Notre-Dame-de-Lorette - le 12/12/2014 • 21:05 par Administrateur

Dimanche 21 décembre 2014 à 16 heures
 

VISITE DE L'ÉGLISE NOTRE-DAME-de-LORETTE
 

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Organisée par Art, Culture et Foi
cette visite sera conduite par Didier Chagnas

 

Construite entre 1823 et 1836 sur le modèle des basiliques romaines par l’architecte néoclassique Hippolyte Lebas. Ses éléments décoratifs illustrent les différents courants du sentiment religieux sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. Splendide plafond à caissons. Dans le chœur, la grande coupole avec La Translation de la Sainte Maison de Lorette peinte par Pierre-Claude Delorme (1836). De chaque côté du maître autel, deux grandes peintures murales : La Présentation au Temple par François-Joseph Heim et Jésus parmi les Docteurs par Michel-Martin Drolling. Dans la demi-coupole de l’abside, Le couronnement de la Vierge peint sur fond d’or par François-Edouard Picot, a été restauré en 2013.
Remarquable chapelle des Litanies de la Vierge (1836-1854) peinte par Jacques-Victor Orsel, élève de Pierre-Narcisse Guérin.

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Église Notre-Dame-de-Lorette
18 bis rue de Chateaudun, 75009 Paris


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Exposition Durand-Ruel au Luxembourg - le 11/12/2014 • 11:22 par HTa

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PAUL DURAND-RUEL « LE PARI DE L’IMPRESSIONNISME »
 

Collectionneur et marchand d’art, Paul Durand-Ruel (1831-1922) fait actuellement l’objet d’une exposition au Musée du Luxembourg. 

Il commença sa carrière en aidant son père dans la papeterie que ce dernier avait déjà transformée en galerie de tableaux. Dans un premier temps, ce sont les œuvres des peintres des années 30 (Corot, Courbet, Delacroix, Rousseau…) que vendirent les Durand.

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                                          Théodore Rousseau: La vallée de St Vincent                                 Pierre-Auguste Renoir: Portrait de Paul Durand-Ruel 

A la fin des années 60, Paul ouvrit une galerie dans le 9e arrondissement, rue Laffitte qui était à l’époque le centre du marché de l’art à Paris. Parallèlement il ouvrit aux visiteurs et acheteurs potentiels son appartement du 35 de la rue de Rome, montrant ainsi sa collection personnelle de peinture.

Au moment de la guerre franco-prussienne, en 1870, Durand-Ruel s’exila à Londres où il ouvrit une galerie et fit la connaissance de Monet et de Pissarro, eux aussi réfugiés dans la capitale britannique.

C’est lui aussi qui prêta des tableaux, en 1874, pour la première exposition « impressionniste » qui se tint  à Paris, chez le photographe Nadar, à une époque où les peintres impressionnistes étaient très mal considérés. Il organisa une seconde exposition des mêmes artistes dans sa propre galerie en 1876.

Il consacra à Boudin, Renoir, Monet, Pissarro et Sisley des expositions individuelles et s’assura souvent de leur exclusivité en leur achetant leur « stock » de tableaux.

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 Pierre-Auguste Renoir: Les filles de P. Durand-Ruel   -   Claude Monet: La liseuse © The Walters Art Museum, Baltimore

Après avoir connu de nombreux revers financiers et avoir dû renoncer par moment à soutenir ses protégés, il décida de chercher de nouveaux marchés et ouvrit une galerie à New-York (1886) ; il trouva là un public fortuné et ouvert à l’art moderne européen (les Havemayer, Alexandre Cassatt…).

Cette exposition montre  un homme qui avait du flair pour repérer de jeunes talents  et assez d’audace pour prendre le risque de les soutenir alors qu’ils étaient rejetés par les critiques de l’époque.
C’est à la fois le portrait d’un collectionneur passionné mais aussi d’un homme d’affaires comme en témoignent les livres de comptes exposés dans des vitrines.

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MUSÉE DU LUXEMBOURG
19, rue de Vaugirard 75006 Paris
Jusqu’au 8 février 2015
Ouvert tous les jours :
Lundi et vendredi : 10 h à 22 h - Mardi, mercredi, jeudi : 10 h à 19 h – Samedi & dimanche : 9 h à 20 h.
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Hélène Tannenbaum


Le Musée National Picasso - le 30/11/2014 • 20:30 par EFo

LA RÉOUVERTURE DU MUSÉE PICASSO

Une visite au musée Picasso, qui vient de rouvrir ses portes après cinq années de fermeture, s’impose (réservation par internet conseillée pour éviter la queue dans la cour…)

C’est en effet dans un espace réaménagé et optimisé au sein du superbe Hôtel Salé, lui-même restauré, que nous pouvons découvrir à nouveau, depuis quelques semaines, l’étendue de la palette créatrice du célèbre artiste.

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© Musée National Picasso -Paris / Béatrice Hatala          

Un cheminement simple dans des salles aux murs blancs mettant en valeur les œuvres de Picasso (avec des légendes parfaitement lisibles, ce qui n’est pas si courant) permet de mesurer son évolution au fil des années. Le gain de place obtenu, des caves aux combles (près de 50% !), permet effectivement de présenter une large sélection de l’œuvre (environ 400 œuvres, réparties entre peintures, dessins, collages ou sculptures comme l’étonnante « Guenon et son petit » réalisée en plâtre).

• Le choix a été fait ici de proposer d’abord un parcours chronologique débutant avec « La fillette aux pieds nus » de 1895 peint à l’âge de 13 ans, avec ses différentes époques (bleue, rose, cubiste, les portraits déstructurés …) où on reconnait beaucoup de chefs-d’œuvre : « La célestine », « Deux femmes courant sur la plage », « Trois femmes à la fontaine », « Le portrait de Dora Maar » ou encore « Le déjeuner sur l’herbe d’après Manet ». Ce parcours devrait demeurer jusqu’à l’été prochain.

• Un certain nombre de salles sont consacrées à une  approche plus thématique (scènes de corrida, portraits, etc.). Dans les salles sous les combles est regroupée une sélection des œuvres possédées par Picasso, de « La petite Jeannette » de Corot, en passant par des tableaux de Renoir, le Douanier Rousseau, Cézanne, Modigliani ou Matisse

Vraiment une visite qui réjouit l’œil et l’esprit!

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 Portrait de Dora Maar 1937  © Musée National Picasso -Paris   - Deux femmes courant sur la plage - 1922

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Musée National Picasso - Paris
5 rue de Thorigny 75003 Paris.
Ouvert du mardi au vendredi de 11 h 30 à 18 h,
le WE de 9 h 30 à 18 h (nocturne le 3e vendredi du mois jusqu’à 21 h).

Emmanuel FOUQUET


Impression, soleil levant - le 25/11/2014 • 21:19 par HTa

IMPRESSION, SOLEIL LEVANT

 

Peut-être vous êtes-vous rendus à la Bibliothèque Marmottan avec 9ème Histoire en octobre dernier, aujourd’hui une visite au Musée Marmottan Monet, le deuxième volet de la Fondation, s’impose.

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Claude Monet - Impression, soleil levant - 1872

L’exposition actuelle « Impression, soleil levant » porte essentiellement sur ce tableau de Monet qui, à la suite de l’article du critique Louis Leroy dans « Le Charivari », donna son nom au mouvement impressionniste, mais également sur les peintres qui ont influencé Monet : Boudin, Turner, Jongkind…ou sur ceux qui furent ses contemporains: Renoir, Morisot, Pissarro

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Eugène Boudin: Rivages

Une véritable enquête a été menée sur ce tableau mythique de Monet pour déterminer s’il s’agissait bien d’une œuvre peinte au soleil levant ou au soleil couchant, le titre original du tableau étant « Impression », et en quel point du port du Havre l’artiste s’était positionné pour peindre ce paysage (pour le savoir, il a fallu avoir recours à des documents d’époque, puisque le port du Havre a été détruit pendant la guerre). Des études très poussées (marées, hauteur du soleil …) ont permis d’affirmer que le tableau avait été peint le 13 novembre 1872!

Lorsque cette œuvre fut exposée pour la première fois, elle fut l’objet de violentes critiques. Acquise dans un premier temps par un riche commerçant, Ernest Hoschedé, dont la femme deviendra la deuxième épouse de Monet, elle fut vendue aux enchères, à la suite de la faillite d’ Hoschedé et acquise par Georges de Bellio, médecin, amateur éclairé et mécène des impressionnistes. A sa mort, sa fille, Victorine Donop de Monchy, en hérita et pressentant les risques encourus pendant la seconde guerre mondiale par ce tableau et bien d’autres en sa possession,  elle les fit évacuer à Chambord où étaient également entreposés des chefs-d’œuvre du Louvre. Victorine avait décidé de léguer certains tableaux de sa collection au Musée Marmottan et c’est ainsi qu’après la libération « Impression, soleil levant » fut remis au Musée Marmottan. L’histoire serait incomplète si on omettait de mentionner  le vol mystérieux de ce tableau en 1985 et sa réapparition en 1990.

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        Le Havre: l'avant-port 1874                             Le port du Havre effet de nuit                 Bateaux de pêche sortant du port (© AK)

Du temps de Monet ce n’est pas ce tableau qui était le plus admiré et le plus côté, il venait bien après « Le Pont de l’Europe » et « La Gare St Lazare ».

Cette exposition est remarquable en cette période de restrictions budgétaires où de moins en moins d’objets d’art montrés lors des expositions temporaires proviennent de l’étranger; ce n’est pas le cas ici puisque de nombreux tableaux viennent de musées américains, espagnols, britanniques ou de collections privées. C’est pour nous une occasion unique de les voir.

Hélène Tannenbaum