Le Casino de Paris
© E. Fouquet 2019 © 9ème Histoire 2019
Le Casino de Paris du 16 rue de Clichy,
une salle mythique !
Cet article se propose d’aller à la découverte d’une véritable institution du music-hall parisien qu’est le Casino de Paris, en évoquant ses nombreuses vies depuis son origine.
Les origines d’un lieu dédié au plaisir et à la fête (1730 – 1825)
La salle actuelle occupait déjà au XVIIIe siècle le site d’une des Folies édifiées à cette époque dans de vastes jardins pour le plaisir de quelques personnages à la tête de conséquentes fortunes[1].
Au nord de l’actuelle rue Saint-Lazare, sur le périmètre délimité aujourd’hui par la rue de Clichy à l’ouest et la rue Blanche à l‘est, fut ainsi établie, dès 1730, la Folie Richelieu appartenant au sulfureux maréchal Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu (petit neveu du Cardinal), et où Louis XV et Mme de Pompadour seraient même venus dîner. Les bals costumés qui s’y donnaient à cette époque étaient prétexte à tous les libertinages.
Un certain Rigoley, baron d’Ogny, en fut ensuite propriétaire en 1779 et continua à donner des fêtes avec son amie Fortunée Hamelin, une des « Merveilleuses » du Directoire, aux toilettes extravagantes, voire osées, elle-même souvent accompagnée par Joséphine de Beauharnais. En 1805, le lieu passa aux mains d’Armand de Caulaincourt, général d’Empire, avant qu’un musicien, Baneux, en fasse une sorte de parc d’attractions en 1810, le deuxième Tivoli. De taille plus réduite que le Grand Tivoli de Boutin situé plus au nord, ce lieu de fêtes et de plaisir pour un public plus populaire que le précédent, animé par le grand artificier Ruggieri, s’avéra cependant assez vite un échec et ferma en 1825.
D’abord à l’emplacement de la première église de la Sainte-Trinité, construite en 1851 en bois puis détruite en 1867 par Haussmann (dont seule subsiste la cloche qui sonne désormais les heures dans l’église monumentale ensuite édifiée plus bas par Ballu), trouve place alors ici un immense hall. Diverses distractions y sont proposées dont une patinoire, dénommée Le Pôle Nord à Paris, qui, par son modernisme, recueille un grand succès.
Dans les années 1880, sur une partie de la patinoire devenue Skating Rink permettant le patinage à roulettes, on construit le Palace-Théâtre, avec des attractions proposées sur un podium placé au centre d’une grande salle dont le plafond ajouré par des verrières repose sur une vingtaine de colonnes. Celles-ci étaient décorées dans leur partie supérieure de femmes ailées et nues tenant un lustre dans leurs mains : la vocation du lieu se précise alors …
La musique était déjà présente grâce à un balcon situé côté rue de Clichy qui recevait les musiciens lors des soirées. Le promenoir et les loges ceinturant la salle étaient aussi le lieu favori pour des aventures furtives.
La salle du Casino de Paris en 1890 - © coll. Archives de Paris
En 1890 de nouveaux propriétaires, les frères Lointier, décident, à partir de la grande salle du Palace-Théâtre, d’en ouvrir deux nouvelles bien distinctes : le Nouveau-Théâtre, côté rue Blanche et le Casino de Paris, côté rue de Clichy, au n°16.
Après des travaux considérables réalisés dans les deux salles mitoyennes, le pari s’avère cependant trop ambitieux et entraîne le dépôt de bilan à peine un an plus tard.
Le temps du French cancan puis le début du cinéma
et l'arrivée de la musique moderne américaine à Paris (1892 – 1922)
Le directeur de l’Elysée-Montmartre, Armand Desprez, et son associé Louis Borney, un marchand de vin, reprennent alors le Casino de Paris qui devient à nouveau un établissement à la mode avec une programmation variée et volontairement peu onéreuse ! C’est ainsi qu’une certaine Miss Tinguett, au tout début de sa carrière, s’y produit en 1893, pour deux francs par jour, en se contentant de chanter en début de spectacle « La Môme du Casino ».
À cette époque, des troupes de danseuses déferlent sur la capitale pour lancer un nouveau genre assez coquin : le French cancan. En 1896, La Goulue représentée à maintes reprises par Toulouse-Lautrec, quitte le Moulin-Rouge pour se produire alors au Casino de Paris, accompagnée de Nini Patte-en-l’air, La Fauvette, Rayon d’or ou La Môme Fromage et Grille d’Égout, spécialistes du grand écart. S’y donnent aussi des pantomimes qui recueillent beaucoup de succès, comme en 1897 le « Biographe » venu de New-York introduisant un nouveau médium, le cinéma.
Chapeau de revue de Mistinguett © Dépôt BNF
C’est ici en effet que la compagnie American Mutoscope and Biograph Co s’installe à Paris avec, entre autres fondateurs, Laurie Dikson, ancien collaborateur de Thomas Edison avec qui il avait créé le Kinétoscope (ancêtre américain du cinéma). Les programmes projetés, très courts, s’avèrent être des grands succès comme Le Train éclair (roulant à 110 km/heure), ainsi que le rapporte La Semaine parisienne du 26 septembre 1897 : « Le succès du « Biographe » est énorme, chaque soir au Casino de Paris. Et c’est force hourrahs pour la scène des Oreillers, le Bain du chat, celui du Nègre … Et l’illusion est telle que, placé au premier rang de l’orchestre, on croit voir arriver sur soi la voiture des pompiers, la locomotive du train de Pennsylvanie … et l’on a comme un mouvement de recul. » La salle est effectivement pleine tous les soirs pendant neuf mois. L’American Biograph ira ensuite faire les beaux jours des Folies Bergère …
Mais en 1905, le propriétaire de l’époque ampute alors la salle contenant 2 500 places d’un quart de sa surface pour permettre à la comédienne Réjane d’agrandir à côté le Nouveau-Théâtre (qui prendra son nom puis deviendra le Théâtre de Paris) qu’elle venait d’acheter rue Blanche. Le fameux promenoir propice aux rencontres galantes est ainsi sacrifié.
Le Casino de Paris - Vues actuelles du Hall Napoléon III et de la verrière de la mezzanine - © Casino de Paris
Les dimensions du site sont cependant telles qu’elles autorisent encore de faire précéder la salle de petits salons permettant des rencontres plus intimes, comme l’écrivait le Guide des Plaisirs à Paris en 1909 : « On a d’abord une vision d’Orient, grâce au “Salon Indien“ dont les petits boudoirs sont discrètement éclairés par des globes rouges. La porte du “Paradis de Mahomet” s’ouvre sur ce salon très oriental et les houris et les almées qu’on entrevoit promettent des voluptés divines aux pauvres mortels …»
La salle elle-même est toujours impressionnante : « Du seuil de la grande salle, le coup d’œil est superbe, des colonnes légères soutiennent des galeries à encorbellement inondées des feux de lampadaires dorés. Au milieu de la salle, autour de petites tables, des groupes de spectateurs venus ensemble pour s’amuser, car le Casino de Paris offre toutes les attractions les plus diverses : jolies femmes sur la scène et dans la salle, ballets somptueux avec bataillons de danseuses délicieusement habillées et déshabillées, numéros extraordinaires... »
À cette époque sont alors entrepris de nouveaux travaux par un repreneur, Jules Chancel, par ailleurs auteur dramatique, qui y donne des opérettes sur une scène encore agrandie. On présente aussi des spectacles de lutte ou des matches de boxe. On pouvait même applaudir des montreurs d’animaux savants et du dressage avec la belle Otéro.
La Belle Otero - ca 1895 - © RMN - H. Lewandowski.
Cela n’empêche pas la salle du 16, rue de Clichy, assez inconfortable, de connaître une importante désaffection du public et l’on assiste à une valse de directeurs qui changent presque chaque année. En 1911, l’américain A. Brockway lui donne le nom de Cinéma de Paris. C’est en effet le cinéma qui attire désormais les foules. Dès 1912, des nouveaux propriétaires, Rozan et Barton, directeurs aussi du cinéma Pigalle (l’ancien Folie Pigalle), lui font changer à nouveau de nom : Casino de Paris-Cinéma. On y projettera en 1913, peu après le Gaumont Palace de la place Clichy, « Quo Vadis », premier péplum de l’histoire du cinéma et film à grand spectacle de près de deux heures (ce qui était exceptionnel à l’époque), avec orchestre et chœur.
Au début de la guerre de 1914, Raphaël Beretta, également directeur à l’époque des Folies Bergère et de l’Olympia, rachète la salle du Casino de Paris qui continue de proposer des spectacles mixtes avec diverses attractions sur scène ainsi que des films. Léon Volterra, d’abord associé à Beretta, en prend ensuite le contrôle et réalise des travaux de rénovation en créant notamment le fameux grand escalier surplombant la scène, surnommé « l’échelle de lumière ».
La période de la guerre n’est guère favorable au théâtre : pénurie de comédiens hommes, prix des places élevé et surtout envie du public de se distraire avec ce nouveau genre qu’est le cinéma proposant des grosses productions.
C’est en 1917 que la salle rénovée revient pourtant définitivement au music-hall sous la direction de Louis Volterra, prouvant ainsi que la transformation des salles de spectacle en cinémas n’est pas une évolution irréversible …
C’est aussi une des premières salles parisiennes à introduire alors la nouvelle musique américaine à Paris. D’abord avec le Rag Time Band de Murray Pilcer qui accompagnait en 1917 une revue créée par Jacques Charles mettant en scène la fantasque marseillaise Gaby Deslys de retour d’une carrière américaine et le danseur Harry Pilcer (frère de Murray).
Voici ce qu’en disait la presse de l’époque : « Le soir du 11 décembre, dans un Casino métamorphosé, noir, rouge et or, décoré de laques chinoises, la foule se pressa. En haut de l'escalier de lumière inventé par Jacques-Charles, l'apparition de la fée Deslys époustoufla ! Elle fut, dit Jacques Charles, la première qui osa s’affubler de plumes en catafalque (sic) et de robes énormes constellées de pierreries. Elle était ravissante et sa grâce infinie. » Des mois durant, la salle allait être pleine à craquer. Ce fut ainsi le véritable début des revues associant musique, danse et comédie où la femme est magnifiée dans des tenues suggestives ... ou dans le plus simple appareil.
Début 1918, les deux vedettes se fâchent pourtant avec Léon Volterra et celui-ci doit les remplacer. Harry Pilcer reviendra cependant encore au Casino de Paris, d’abord avec Mistinguett interprétant « Mon homme », puis en 1927 avec Maurice Chevalier et les Dolly Sisters avec lesquelles il créera « Paris-New-York ».
Entre-temps Volterra avait sollicité Mistinguett maintenant reconnue (résidente pendant 50 ans au 24, boulevard des Capucines), qui lui souffle le nom de son partenaire des Folies Bergère, Maurice Chevalier, pour l’accompagner.
Malgré les alertes liées aux bombardements allemands, les deux artistes, un temps amoureux, reprennent alors la revue « Laisse-les-tomber » de Gaby Deslys, en connaissant le même triomphe, avant de créer ensemble d’autres spectacles comme « Paris qui jazz », qui aboutit à une séparation en 1920 pour des sombres raisons d’égo frustré...
La musique américaine encore avec Louis A. Mitchell, à la fin de la première guerre, qui s’installe à Paris et fonde son groupe le Mitchell’s Jazz Kings, en étant le batteur et chef d’orchestre. Celui-ci jouera alors en 1922 et pendant cinq ans au Casino de Paris de la rue de Clichy, accompagnant les revues, avant d’ouvrir Le Grand-Duc, 52, rue Pigalle 2.
La grande époque des revues (1922- 1982)
C’est aussi en 1922, le 9 mai, qu’un terrible incendie se déclare dans les coulisses et détruit totalement la grande scène.
Léon Volterra dépense alors des sommes considérables pour la reconstruire (avec une piscine transparente escamotable de 100 000 litres au-dessous, où plongera Mistinguett dans la revue « En douce »). Il en profite pour modifier la façade visible aujourd’hui de style Art déco, originale par la forme curviligne de sa grande baie ornée de mosaïques et ses très beaux vitraux, que souligne la courbe de sa corniche supérieure.
Après avoir créé ici 24 revues à succès, Léon Volterra, propriétaire également du Moulin Rouge, du Théâtre de Paris et du Marigny, décide de passer la main en 1929 et revend la salle, désormais reconnue, à deux autres entrepreneurs de spectacles, Henri Varna et Oscar Dufrenne qui possédaient déjà le Palace, les Bouffes du Nord, le Bataclan et l’Empire.
Directeur de 1929 à 1966, Henri Varna y engagea en 1930 la jeune « Vénus noire » Joséphine Baker, accompagnée de son léopard, dans « Paris qui remue » ! Elle y chantera « J’ai deux amours ». En 1933, une autre vedette, Cécile Sorel prononcera là sa fameuse phrase : « l’ai-je bien descendu ?» à propos de l’escalier d’or présent sur scène. En 1934, un jeune chanteur corse à la voix de velours, Tino Rossi, y fait ses débuts. Pendant les années 1930, il viendra ainsi s’y produire deux fois en alternance avec Maurice Chevalier qui chante aussi dans ce cadre « Ma Pomme ».
Au moment de la déclaration de guerre en 1939, Maurice Chevalier et Joséphine Baker sont réunis dans « Paris-London » avant que la salle ne ferme quelques mois pour réouvrir en septembre 1940, le hall d’entrée est alors transformé en brasserie avec cette inscription placardée sur les portes : « Interdit aux juifs et aux chiens »… Durant cette sombre période Maurice Chevalier et Mistinguett s’y succèderont alors à nouveau dans des productions à petit budget, mais cette dernière ne montera plus jamais sur une scène française ensuite. On y vit même à cette époque, brièvement, Édith Piaf.
Après-guerre, vint le temps des revues de longue durée où ont souvent débuté des jeunes artistes, ainsi dans « Paris Extra-Dry » en 1946, la future actrice Anouk Ferjac, dans « Exciting Paris » en 1948, le futur animateur de radio Lucien Jeunesse dans un petit rôle, ou encore dans « Gay Paris » en 1951, la jeune Liliane Montevecchi qui allait démarrer une éclectique carrière internationale. Les tableaux présentés sont tous plus chatoyants les uns que les autres, bénéficiant de décors grandioses, de magnifiques costumes, avec des multitudes de plumes et de bijoux. Le leitmotiv d’HenrI Varna était alors : « Mon public veut prendre un bain de luxe ! » qu’il va illustrer en 1954 avec l’extraordinaire revue, « Sensations de Paris », donnée pendant cinq ans …
Affiches Sensations - José de Zamora.
Puis allaient venir les revues de Line Renaud durant les années 1960, encore plus somptueuses. La toute jeune Jacqueline Enté (c’était alors son nom) venant de son Nord natal, allait pourtant habiter dans un hôtel de passe en débarquant à Paris, 36, rue Notre-Dame-de-Lorette ! Après une première carrière aux États-Unis au milieu des années 1950, elle rentre en France en 1959 et rencontre Henri Varna qui la fait débuter au Casino de Paris. En alternance avec des tournées aux États-Unis, elle crée alors plusieurs revues avec son mentor, le compositeur Loulou Gasté, dans lesquelles elle joue, chante et danse. C’est ainsi le triomphe de « Plaisirs » avec le Golden Gate Quartet, qui débute en décembre 1959 et que viendra même applaudir Elvis Presley, puis de « Désirs de Paris » en 1966. Entre-temps Mick Micheyl prend alors le relais avec son style gamin de Paris dans « avec Frénésies ».
À la mort d'Henri Varna en 1969, la question du devenir de cette salle mythique se pose mais le chorégraphe Roland Petit, élève de Serge Lifar à l’Opéra de Paris, vient alors à la rescousse. Il prend en mains la programmation et donne en 1970 « La Revue » qui fait triompher sa femme, la danseuse Zizi Jeanmaire.
Celle-ci, au milieu d’une débauche de strass et de paillettes, avec des costumes d’Yves Saint-Laurent, magnifie la chanson devenue emblématique : « Mon truc en plumes ». C’est aussi le recours à des jeunes compositeurs comme Jean-Jacques Debout qui permet de renouveler et de moderniser le genre même de la revue. Alors que Maurice Chevalier, à l’origine du succès des revues du Casino de Paris, meurt en 1972, Roland Petit donne la même année sa seconde création dans ce lieu : « Zizi je t’aime », sur des musiques de Michel Legrand et Serge Gainsbourg. Nouveau triomphe ! Lisette Malidor, jolie martiniquaise, d’abord vendeuse de programmes dans la salle, puis danseuse nue, va remplacer en 1975 Zizi Jeanmaire, avant que Roland Petit ne soit contraint d’abandonner les rênes de l’établissement, confronté à trop de charges fiscales.
Évitant de peu la disparition sous la pioche des démolisseurs, la célèbre salle est sauvée en 1976 par le retour de Line Renaud sur scène avec « Paris-Line ». On peut dire que c’est alors le chant du cygne de la grande époque des revues qui aura perduré une grande partie du XXe siècle. La salle ferme en effet en 1980, malgré des tentatives de reprise toutes suivies d’échec comme celle d’Annie Girardot en 1982, Tino Rossi y reviendra même la même année, quelques mois avant sa mort.
Une salle pour les spectacles contemporains de music-hall
Le nom du Casino de Paris et le mot « revue » sont bien devenus incompatibles. La salle va alors adopter le statut et la programmation d’autres grandes salles de music-hall parisiennes telles l’Olympia ou Bobino.
Vont s’y succéder des tours de chant d’artistes aux registres variés, comme ceux par exemple de Jacques Higelin, Michel Jonasz ou brièvement Serge Gainsbourg, avec son « Love on the beat » en 1985, mais il serait difficile et un peu fastidieux de les citer tous ici … Des humoristes tels Alex Métayer ou Gad Elmaleh viendront également diversifier le programme de la salle durant ces années. Un certain nombre de spectacles pour enfants comme « Kirikou » ou « Le Petit Prince » ou de comédies musicales comme « Hair » ou « Emily Jolie » vont connaitre là un beau succès. Et puis comment ne pas évoquer dans ce lieu le triomphe de l’opéra-rock « Starmania » de Michel Berger, à la fin des années 1990 !
Depuis 2014, le Casino de Paris du 16, rue de Clichy est passé aux mains du groupe Lagardère et propose désormais une programmation assez éclectique qui va de la variété française au rock et à la world music, sans oublier l’humour et la comédie musicale.
Si le lieu a perdu son célèbre escalier, il a conservé heureusement le magnifique cadre d’une salle au passé prestigieux et maintenant modulable où près de 1500 spectateurs peuvent s’asseoir à l’orchestre ou au balcon, après avoir franchi le vaste hall d’accueil décoré de ses colonnes à chapiteaux en forme de papyrus, souvenirs d’une époque révolue.
La salle du Casino de Paris - © Casino de Paris.
Bibliographie
- Music-hall et Café-concert par André Sallée et Philippe Chauveau ©1985 Bordas
- Paris-Palaces ou le temps des cinémas (1894-1918) par Jean-Jacques Meusy ©1995-2002 CNRS Editions
- Les coulisses du Casino de Paris par Jean Mareska ©2010 Chêne
Emmanuel FOUQUET
1 Pour en savoir plus sur les Folies, lire l’article d’Aline Boutillon paru dans notre bulletin XV (2017) ou sur notre site neufhistoire.fr (suivre ce lien)
2 À propos du développement du jazz à cette époque, se reporter à l’article de Philippe Baudoin paru dans notre bulletin XVI (2018).
Cet article a été publié dans le Bulletin XVI - 2018 de l'Association 9ème Histoire. L'iconographie a ici été enrichie.
© E. Fouquet 2019 © 9ème Histoire 2019
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