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François-Jacques Delannoy

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Galerie Vivienne - Panorama réalisé à partir de six photos © Benh Lieu Song.
 




 



François-Jacques Delannoy (1755-1835),
un architecte à la croisÉ
e de plusieurs rÉgimes


 


par Emmanuel FOUQUET
 


François-Jacques Delannoy est surtout connu par les habitants du 9e arrondissement et par les adhérents de 9ème Histoire comme l’architecte du beau et un peu secret théâtre du Conservatoire utilisé de nos jours par les élèves comédiens du CNSAD. Or celui-ci a évidemment à son actif d’autres réalisations (ou participations à des réalisations). Sans doute moins connu que d’autres représentants du style néo-classique de cette époque comme Ledoux, Brongniart ou encore Chalgrin, il parait intéressant cependant de retracer ici brièvement sa longue carrière presque uniquement accomplie à Paris.
 


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Projet de concours du Museum des arts par Delannoy.
 


François-Jacques Delannoy est né en 1755 dans une famille modeste d’artisans du quartier populaire de la butte Saint-Jacques-la-Boucherie1. Adolescent, ses dons apparaissent rapidement et ses parents l’inscrivent à l’école gratuite de dessin où il montre alors tous ses talents qui justifient son accès à l’Ecole de l’Académie royale d’architecture siégeant au Louvre. Il peut ainsi préparer les concours avec comme professeur Jacques-Denis Antoine, architecte notamment de l’Hôtel de la Monnaie, quai de Conti 2. Au début du règne de Louis XVI, il obtient en 1779 à 23 ans, la plus haute distinction, le Grand Prix, avec un projet de Muséum des arts pour le Louvre3.
 



L' Hôtel de la Monnaie de Jacques-Denis Antoine.
 


En tant que lauréat de ce qui allait devenir un peu plus tard le prix de Rome, Jacques-François Delannoy bénéficie d’une bourse pour rejoindre la Ville éternelle où il va devenir pensionnaire pendant trois ans du palais Mancini de l’Académie de France, comme le voulait le système en cours à l’époque (qui sera suspendu en 1793). C’est durant ce séjour que, de mars 1780 à décembre 1782, il se met à rédiger son journal sous la forme de huit petits carnets, le seul récit personnel qui nous soit parvenu, sous le nom de Voyage en Italie. Il y raconte son long périple et sa découverte éblouie des villes de Turin, Milan, Bologne et Florence avant d’arriver enfin à destination. Dans la chaleur de l’été 1780, il visite alors la ville de Rome et ses environs, Tivoli et ses fameuses villas ou Frascati, résidence papale d’été, curieux de découvrir notamment les monuments les plus célèbres de l’Antiquité. Delannoy montre déjà ce goût pour le retour à l’antique qui allait bientôt s’opposer comme courant néo-classique au style rocaille qui prévalait à l’époque en France.
 

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Voyage en italie - Editions du CNRS    -     François-Jacques Delannoy estampe par A.L. Martinet
 


Le texte de son journal d’Italie ne contient guère de références littéraires en raison d’un cursus scolaire assez court, mais révèle plutôt une grande curiosité artistique. Le jeune homme ne manque pas non plus de fréquenter les théâtres et autres salles de concert sans oublier d’accomplir aussi le traditionnel voyage à Naples, pour découvrir un peu plus au sud les fameux temples de Paestum. Son journal, tenu scrupuleusement, rend compte en effet d’une façon très précise de son emploi du temps et de sa vie quotidienne, y compris en livrant des bonnes adresses d’auberges bon marché échangées avec les autres pensionnaires de l’Académie de France ou ses amis de rencontre ! Il va réaliser également à ces diverses occasions des dessins, qui sont des relevés précis, et mesurés portant sur l’ensemble des sites et monuments visités.

À son retour en France, le jeune architecte va exécuter les dessins des plans détaillés qui accompagnent le livre, Observations générales sur les hôpitaux, suivies d'un projet d'hôpital, publié en 1788 et continue de travailler avec son professeur de l’Académie royale, Jacques-Denis Antoine, avant de se marier en 1792 avec la nièce de celui-ci.

Delannoy passera sans encombre la période agitée de la Révolution en prenant le parti des révolutionnaires. Il appartient ainsi au Comité des Arts établi par David en 1793. Il est ensuite membre de la Commission du Muséum des arts en 1794 en compagnie des peintres Fragonard et Le Sueur pour réorganiser le Louvre.

Durant la période de la Terreur, il propose de construire deux monuments qui devaient abriter des statues représentant la Liberté et l'Égalité sur des piédestaux, pour orner l'entrée du palais des Tuileries à l'endroit où se trouve aujourd'hui l'arc de triomphe du Carrousel. Le projet approuvé le 27 messidor an II (15 juillet 1794) ne verra pourtant pas le jour en raison de la chute de Robespierre. François-Jacques Delannoy sera plus heureux  avec son projet (certes un peu moins ambitieux !) de grands piédestaux pour installer les Chevaux du château de Marly, sculptés par Coustou en 1743, et qui, à la demande de David en 1795 sous le Directoire, seront placés à l'entrée de l'avenue des Champs-Élysées, sur la place qui allait prendre la même année le nom de Concorde (les originaux de ces statues sont désormais dans la cour Marly du Louvre). 
 


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F.J. Delannoy Projet de piédestal pour les chevaux de Marly.                   Mademoiselle Montansier
 


Delannoy va aussi participer à différentes réalisations durant cette période agitée, comme celle du théâtre de la République et des Arts de la rue de Richelieu (l’Opéra à cette époque, à l’emplacement de l’actuel square Louvois). C’est d’ailleurs là qu’il fera la connaissance de l’ancienne protégée de Marie-Antoinette, Mademoiselle Montansier, qui, en 1793 pendant la Terreur, avait à 63 ans créé là son Théâtre-National (avant de se faire arrêter quelques mois). Il va aussi rencontrer dans les mêmes lieux le grand tragédien Talma en rupture de ban avec la troupe de la Comédie-Française, avec qui il va sympathiser.
Il allait également travailler au magasin des Fêtes nationales établi en 1797 sur le site des anciens Menus-Plaisirs du roi (voir Les origines du Conservatoire CNSAD en suivant ce lien) et où avait emménagé le Conservatoire de Musique dirigé par Bernard Sarrette.
 


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F.J. Delannoy Projet d'achèvement de la Madeleine.                                                          Le Grenier de Réserve après son incendie en 1871.
  

Au début de l’Empire, l’architecte, désormais davantage reconnu, va présenter, mais sans succès, un projet d’un classicisme assez austère pour l’achèvement de la Madeleine, monument conçu à la gloire de Napoléon IerEn 1807, Delannoy commence la construction du grenier de réserve à blé de Paris à l'emplacement de l'ancien arsenal, le long du boulevard Bourdon nouvellement créé. Cinq pavillons étaient prévus initialement mais les travaux sont arrêtés et ne reprennent qu'après 1814. Seul un grand bâtiment de pierre de taille, long de près de 350 mètres, large de 25 m et haut de 23 m sera construit près du bassin de l’Arsenal. Sa superficie avait été calculée prenant en compte simplement la consommation en pain des parisiens. Ce grenier de réserve fut finalement incendié lors de la Commune en 1871.

C’est sans aucun doute grâce à l’influence bénéfique de Talma que chérissait Napoléon devenu empereur, que François-Jacques Delannoy se verra confier à partir de 1806, soit près de dix ans donc après ses premiers pas sur le site des Menus-Plaisirs, ce qui restera un de ses principaux chefs-d’œuvre, la construction à cet endroit du théâtre du Conservatoire voulu par l’empereur.
 


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La salle de théatre du Conservatoire.
 


Il va pouvoir montrer là ce goût pour l’antique qui ne l’avait pas quitté depuis son voyage en Italie au début des années 1780. L’architecte va alors agencer superbement cette salle à l’italienne en la dotant de colonnes striées en pur style pompéen, style devenu à la mode sous l’Empire. Il fait courir aussi sur tout le pourtour de la salle des guirlandes de feuillages et de lyres, et représente en médaillons des auteurs dramatiques entourant Eschyle, au niveau des premiers balcons et des musiciens autour d’Orphée, aux deuxièmes balcons.
La salle inaugurée le 7 juillet 1811 sera célébrée pour son étonnante qualité acoustique due à une astucieuse utilisation du bois par Delannoy. En effet ici presque tous les volumes sont évidés, les colonnes et pilastres sont ainsi en bois creux et les habillages des loges en placages de bois et non en stuc4.

François-Jacques Delannoy allait continuer d’être actif durant toute la période impériale et au-delà, à la Restauration.
Ainsi entre 1811 et 1828, il est notamment l'architecte chargé de l'entretien des bâtiments de la Bibliothèque impériale
(puis à nouveau royale) logée dans
l’hôtel de Nevers, hôtel qui sera en grande partie démoli ensuite par Labrouste pour construire la bibliothèque Richelieu.
 


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Vestiges de l'Hôtel de Nevers - Façade sur cour.
 


En 1811 également, Delannoy est chargé d’aménager l'hôtel de La Vrillière construit par François Mansart, ancienne résidence du comte de Toulouse près de la place des Victoires, pour y installer la Banque de France, créée en 1800 avec Napoléon Bonaparte comme premier actionnaire5.
 


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                                                          Cour intérieure de l'Hôtel de la Vrillière.                                                                                                                             Entrée du Théâtre de la Société Olympique.                                                  
 


Alors que l’architecte avait travaillé entre 1806 et 1811 à l’édification du théâtre du Conservatoire dont la renommée sera grande, il va justement à nouveau revenir dans notre actuel arrondissement en 1816, mais pour transformer cette fois-ci un théâtre en immeuble d'habitation. Il s’agissait du théâtre de la Société Olympique (société d’origine maçonnique) situé entre le n° 39 de l’actuelle rue de Châteaudun et le 46 de la rue de la Victoire (appelée aussi un temps Chantereine).

Situé non loin de l’hôtel particulier (disparu également) qui avait abrité les amours naissantes de Joséphine de Beauharnais et du jeune général Bonaparte auréolé de ses victoires en Italie en 1796 (voir L'Hôtel  Bonaparte en suivant ce lien), ce théâtre avait connu une histoire mouvementée car sa belle salle de plus de 1000 places, construite par Damesme, avait accueilli en 1801 Mlle Montansier et sa troupe d’Opéra bouffe. À son départ en 1804 pour la salle Favart, des bals et des concerts y furent donnés assez occasionnellement avant que le lieu ne soit presque abandonné. Au moment de l’écroulement de l’Empire à la suite des défaites successives face aux armées alliées, les troupes russes utiliseront même le site comme lieu d’un de leurs cantonnements en 18146
 


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      Sallle de spectacle de la Société Olympique rue Chantereine                                                                                               Entrée de l'immeuble qui abritait les Bains Chantereine.
 

Sous le règne de Louis XVIII, Delannoy va donc construire ici en lieu et place un immeuble de rapport et un établissement de bains, les Bains Chantereine, ce type d’établissements étant encore rare au début de la Restauration. La salle de spectacle, construite en matériaux légers, bois et plâtre, fut démolie pour laisser place à la cour d’aujourd’hui où on peut voir encore les colonnes de style dorique et les frises décorées de métopes à l’entrée des différents bâtiments de style néo-classique, trace encore du goût pour l’antique de François-Jacques Delannoy. Ces bâtiments ont été surélevés d'un ou deux étages, et sont protégés depuis au titre des monuments historiques. 

En 1818, l’architecte est appelé pour compléter avec deux pavillons de garde, également de style néo-classique, le collège Boncourt, au pied de la montagne Sainte-Geneviève appartenant à l’époque à l’école Polytechnique7.

La dernière réalisation de François-Jacques Delannoy, et non des moindres, sera la fameuse Galerie Vivienne dont il établit les plans en 1823.


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Gravure : l'entrée de la Galerie Vivienne  -  © Paris 1900 L'artnouveau.com
 


Celle-ci est due à la volonté du président de la Chambre des Notaires de l’époque, Maître Marchoux, propriétaire ici d’un hôtel particulier, pour valoriser encore davantage ce secteur de Paris qui à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle était lié à la finance et au luxe
 


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                              Galerie Vivienne plan.
 


L’architecte va alors faire montre de tout son talent en faisant de ce passage couvert un des plus élégants de Paris par l’équilibre de ses proportions et son décor. Avec ses quelques marches pour respecter une petite rupture de pente et bâtie en L, entre d’un côté la rue Vivienne et de l’autre la rue de la Banque et la rue des Petits-Champs, longue de près de 200 m, la galerie, bel exemple d’architecture néo-classique, illustre encore une fois le goût de François-Jacques Delannoy pour l’antique et le style pompéien déjà observé au théâtre du Conservatoire. Ses pilastres et arcatures en demi-lunes au-dessus des hautes façades des boutiques contribuent ainsi à donner rythme et légèreté, que complètent une rotonde avec déesses et nymphes et sa belle coupole vitrée prolongée par une vaste salle rectangulaire à la verrière monumentale, côté rue des Petits-Champs.

On peut admirer aussi entre les arcades les nombreux attributs du commerce que l’architecte fait figurer ici en stuc: balance, gerbe de blé, corbeille de fleurs, ruche, serpent, ancre marine, couronne de laurier, caducée de Mercure. On remarque également des victoires ailées tenant des couronnes, des serpes, des palmes et des cornes d’abondance, toujours pour rester fidèle à ce style pompéien. En bas de l’escalier avec sa rampe en fer forgé, près de la librairie présente ici depuis l’origine de la galerie (!), on accède alors au côté rue Vivienne de moins grande hauteur.

La Galerie Vivienne (d’abord appelée Galerie Marchoux) est inaugurée en 1826 sous Charles X et connut d’emblée un grand succès (au contraire de la Galerie Colbert voisine, et fut même un peu copiée à Nantes avec le Passage Pommeraye) avant de retomber dans l’oubli à partir du Second Empire, malgré la belle mosaïque au sol signée Facchina posée dans les années 18808.

En 1825, à la fin de sa carrière, il va venir travailler au réaménagement de la salle Favart à la belle façade néo-classique9 qui venait d’être rachetée par Charles X pour y loger à nouveau la troupe des Italiens (la même troupe dirigée par Mlle Montansier au début du XIXe siècle !)
 


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La salle Favart au milieu du XiXe.
 


Après cette dernière expérience consacrée une fois de plus au monde de la scène, François-Jacques Delannoy allait s’éteindre à Sèvres en 1835, à l’âge de 79 ans.

Fidèle à un style architectural qu’il se sera efforcé de respecter toute sa vie, l’architecte aura donc traversé plusieurs époques et connu différents régimes politiques auxquels il aura su finalement parfaitement s’adapter.  

 


Notes :

1 Cette butte a été arasée au XIXe siècle pour prolonger la rue de Rivoli. Il ne subsiste de l’ancienne église Saint-Jacques-la-Boucherie, que la tour Saint-Jacques, toujours dressée en léger surplomb au milieu du premier square parisien aménagé par Alphand en 1856.
2 L’hôtel de la Monnaie, bel exemple également de style néo-classique, dont la pose de la première pierre date de 1771, sera inauguré en 1775 puis reconstruit à l’identique après son incendie en mai 1871 lors de la Commune.

3 Le palais du Louvre, résidence royale déjà délaissée depuis la fin du XVIIe siècle, deviendra officiellement musée en 1793 sous le nom de Muséum central des arts de la République. Les œuvres seront hébergées à cette occasion dans la Grande Galerie. De fait, avant cette date, beaucoup d’œuvres d’art étaient déjà entreposées au Louvre dans la Galerie d’Apollon puis dans le Salon carré, pour accueillir les expositions temporaires qui seront appelées bientôt les Salons.
4 À noter que cette salle historique, qui a vu jouer les œuvres de Beethoven et Berlioz, a connu une première restauration en 1866 avec l’apport du grand décorateur Alexis-Joseph Mazerolle. La salle a été classée au titre des monuments historiques en 1921. En 1986 des aménagements sur le plan technique ont réduit sa jauge de près de 1 000 places à un peu moins de 500, mais l’esprit d’origine a été heureusement conservé, hormis le plateau de scène dont la surface faisait à l’époque le double de celui d’aujourd’hui, et dont la structure est désormais en béton.
5 Cet aménagement dégageant des nouveaux espaces va cependant malheureusement dénaturer sensiblement l’ancien hôtel de la Vrillère, résidence du Comte de Toulouse (fils naturel de Louis XIV et de Mme de Montespan), notamment sa fastueuse Galerie Dorée qui ne sera restaurée qu’en 1865 … C’est ensuite le fils Delannoy, Marie-Antoine (1800-1860), grand prix de Rome d’architecture en 1828, qui édifiera la nouvelle façade de la banque le long de la rue Croix-des-Petits-Champs.
6 On a même affirmé que le tsar Alexandre Ier avait eu l’ambition de reconstruire ensuite à l’identique, à Saint-Pétersbourg, cette salle de la Société olympique, dont il avait emmené les plans !
7 Le Pavillon Boncourt, abrite aujourd’hui le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
8 La Galerie Vivienne, inscrite depuis 1974 au titre des monuments historiques, a retrouvé tout son éclat même si une restauration récente a pu en revanche choquer certains, notamment par l’utilisation d’un verre très transparent pour les verrières…
9 La salle Favart de la place Boieldieu, inaugurée en 1783, est à l’emplacement aujourd’hui de l’Opéra-Comique. Cette salle qui a connu beaucoup d’occupations diverses dont celle donc du Théâtre-Italien, subira malheureusement deux gros incendies en 1838 et 1887 qui la détruiront presque entièrement mais renaitra heureusement à chaque fois de ses cendres.  

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Cet article a été publié dans le Bulletin XVIII 2020 de l'association 9ème Histoire avec une iconographie enrichie.
 


© E. Fouquet 2021 © 9Histoire 2021


Date de création : 20/05/2021 • 18:00
Dernière modification : 20/05/2021 • 18:36
Catégorie : - Architecture
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Réactions à cet article


Réaction n°1 

par Lixing le 16/01/2022 • 15:06

Sa sépulture se trouve où?

merci