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Louise Michel


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Louise Michel portrait photographique colorisé  -  © Les Amis de la Commune de Paris 1871

 



Louise Michel, mythes et réalités

 


Il y a 150 ans, en 1871, du 21 mai (jour où les Versaillais sont entrés dans Paris par la Porte de Saint-Cloud) au 28 mai (à 14h chute de la dernière barricade), la « semaine sanglante » qui signa l’écrasement de la Commune de Paris avec plus de 10 000 morts, a marqué toutes les consciences, dans le monde entier et pour longtemps. Louise Michel en demeure l’icône inoubliable. Elle est devenue un mythe au point que plusieurs pays se vantent d’avoir leur propre « Louise Michel ». Mais de quoi Louise Michel est-elle véritablement le nom ? De la liberté ? Du féminisme ? De la lutte sociale ? De la résistance ? De la solidarité ? De l’esprit républicain ? De l’anarchie ? Du socialisme ? Du communisme ?

                                                    
Célébrité et postérité

Sidonie Verhaeghe, maîtresse de conférences à l’Université de Lille, chercheuse au CERAPS, qui a travaillé pendant dix ans sur Louise Michel et les théories et pratiques des femmes anarchistes, vient de publier un résumé de sa thèse aux Éditions du Croquant, intitulé « Vive Louise Michel ! Célébrité et postérité d’une figure anarchiste » où elle essaie de répondre à cette question, de comprendre la célébrité puis la postérité de la révolutionnaire.
 


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Vive Louise Michel ! de S. Verhaeghe - Editions du Croquant.  
 


« Louise Michel n’aurait sans doute pas pu devenir une figure républicaine sans avoir auparavant été transfigurée en figure communiste puis féministe ».
Il y a eu des appropriations successives de la figure de Louise Michel. Sa mise en célébrité d’abord à la fin du XIXe siècle, avec la constitution d’un mouvement ouvrier organisé et l’affirmation de revendications féministes. Puis sa personnalité va devenir « un objet de mémoire qui circule pendant plus d’un siècle sous différentes formes (parfois contradictoires et concurrentielles) dont les multiples appropriations témoignent d’une résonance dans les univers de sens du présent, et dont la trajectoire révèle la construction progressive d’un consensus mémoriel ».

Louise Michel est honorée aujourd’hui au travers d’un Club à son nom, d’une Association d’Ami(e)s ; un grand nombre de places, de rues et d’écoles portent son nom et, depuis 2013, elle figure parmi les cinq femmes proposées à l’entrée au Panthéon (par le Collectif pour des Femmes au Panthéon rassemblant une cinquantaine d’associations). Son « aura » en a intrigué plus d’un(e). Ainsi Sébastien Faure se demande dans le journal « Le Libertaire » du 24 mai 1935 pourquoi Louise Michel est devenue la plus populaire des figures de la Commune : « Est-ce parce qu’elle sut toujours rester dans le rang militant avec les plus obscurs et bataillant avec les plus héroïques ? (…) Est-ce parce que, jusqu’à l’heure suprême de la défaite, elle ne se laissa pas un moment entamer par le découragement ? Est-ce parce que, devant ses juges, elle se solidarisa avec les Fédérés qu’une répression sauvage avait condamnés à la peine capitale, réclama magnifiquement une responsabilité égale à la leur et exigea pour elle, à leurs côtés le poteau d’exécution ? Est-ce, enfin, parce que plus et mieux que quiconque elle incarna l’esprit de la Commune et les revendications des faubourgs et de leur population de travailleurs ? Il serait difficile de se prononcer et j’imagine que l’auréole qui enveloppa d’un cercle resplendissant cette tête admirable, est faite de tout cela ».
 


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La une de l'Humanité du 30 janvier 1921 - © Alter1fo.com
 

                                    
Le dévouement jusqu’à l’abnégation

Les épithètes et appellations dénigrants ne lui manquent pas, la plupart attribués par des adversaires haineux, craignant surtout l’anarchie : l’ « insoumise », la « louve de la Commune », la « vierge rouge », la « bouillante agitatrice », le « dragon », l’ « enragée », la « pucelle de Belleville », la « vierge au pétrole », etc  La haine poussa certains journalistes à la décrire comme un monstre : « le visage est osseux et pointu ; le teint jaunâtre et bilieux ; (…) la bouche est proéminente ; les yeux brillent parfois d’un éclair de haine (…) le timbre est désagréable, traînard et monocorde (…). Louise Michel n’est pas seulement laide, elle est repoussante » (portrait dans « Le Constitutionnel », lors du procès de juin 1883). 

Mais dans le camp de ses admirateurs elle est la « bonne Louise », la « Grande citoyenne », la « figure vivante de la bonté », une « sœur de charité laïque », une « mère des pauvres », la « sœur des braves », la « Jeanne d’Arc socialiste », un « ange » (Victor Ugo, « Viro Major »), « un type d’héroïne véritablement extraordinaire qui se jouirait du martyre » (Simon Mayer dans « Le Petit National » en 1880). Les témoignages d’affection sont multiples. Après que le groupe de la Libre Pensée du 17e arrondissement, guidé par Henri Rochefort (« L’Intransigeant ») eut mis en place une caisse de récolte de fonds pour envoyer une délégation de femmes l’accueillir à Brest, à son retour (tardif) de Nouvelle-Calédonie, la foule immense qui l’attend le 9 novembre 1880 gare Saint-Lazare témoigne de « l’élan irrésistible du peuple vers cette femme étrange qui revient des confins du monde ». Les nombreuses lettres anonymes qu’elle reçut ensuite font état de la « reconnaissance ouvrière et socialiste de son engagement révolutionnaire en France et à l’international »
 

                                         
Un « sujet » pour la presse

Dix à douze mille personnes participeront à la manifestation de l’esplanade des Invalides du vendredi 9 mars 1883 dédiée aux « ouvriers sans travail », manifestation interdite par le gouvernement, où elle est acclamée, entourée d’un millier d’anarchistes, montée sur une échelle d’afficheur d’où elle engage les manifestants à résister. Dispersés par la police, les ouvriers feront retrait jusqu’au boulevard Saint-Germain, pillant au passage sept ou huit boulangeries.  Louise Michel s’enfuira en montant dans un fiacre rue des Nonnains-d’Hyères. Se sachant recherchée, elle se rendit d’elle-même le 30 mars chez M. Camescasse, le préfet de police de Paris. Louise n’est pas de celles qui désertent et fuient leurs responsabilités… Arrêtée le lendemain chez Ernest Vaughan (industriel et patron de presse « rouge »(1), elle sera incarcérée à la prison Saint-Lazare. « Pillage de pain en bande » et « outrage à la force publique » lui vaudront six ans d’emprisonnement et dix ans de surveillance de la haute police. « Dure et extravagante condamnation » (…) « qui ne participera qu’à augmenter la popularité de Louise Michel ». Henri Rochefort décrira lors du procès « sa folie charitable » qui pouvait aller « jusqu’au bout du dévouement et se dépouiller pour autrui ».

La presse rendra compte chaque jour de cet événement et commentera abondamment le procès. Sa robe noire (parfois traitée en rouge !) et son drapeau noir seront largement caricaturés dans les journaux qui consacreront de nombreux numéros à son procès. « En deuil de la République », Louise ne portait plus que du noir depuis l’assassinat du journaliste Victor Noir par un cousin de Napoléon III, Pierre Bonaparte, meurtre qui avait fait descendre deux cent mille personnes dans la rue le 12 janvier 1870. Elle s’y tiendra jusqu’à sa mort, portant même parfois un voile de deuil (excepté sur les barricades où elle arbora l’uniforme des insurgés de la Garde nationale).


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           Portrait de Louise Michel en uniforme                                           Jules Girardet l'arresation de Louise Michel  -  ©  Saint-Denis Musée d'art et d'histoire - Photo I . Andréani                                  Portrait de Louise Michel devant le conseil de guerre
 


Après la tentative d’assassinat dont elle fût victime le 22 janvier 1888 (lors d’une conférence au Havre, salle de l’Elysée), où un certain Pierre Lucas, qui ne savait « ni lire, ni écrire, ni parler », lui tira dessus deux fois avec un revolver, lui arrachant le lobe de l’oreille droite et la blessant grièvement à la tête derrière l’oreille gauche, où elle demanda à la foule qui le rouait de coups « ne lui faites pas de mal , vous voyez que c’est un fou » et ne porta pas plainte, on vit des mères de famille lui faire bénir leurs enfants (« La Citoyenne »). En 1904, à la sortie d’une conférence intitulée « Aux portes de la mort » à la Salle des Sociétés Savantes, « la foule l’entoura. Des femmes lui baisèrent les mains. D’autres s’agenouillèrent devant elle et, pieusement, coupèrent des morceaux du fichu qui couvrait ses épaules pour les emporter comme des reliques » (« Le Matin »).

Une vraie femme

Son ami Clemenceau, député radical, la décrit ainsi en 1893 : « C’est une chrétienne des premiers jours, de celles qui avaient le Christ non pas sur les lèvres, comme aujourd’hui, mais dans le cœur, de celles qui descendaient en souriant dans l’arène et, perdues dans l’extase, attendaient les bêtes en chantant. C’est la folle de la croix. Et sans espoir de récompense. Saluons ». Pas mal pour une laïque !!! Le journal féministe de Marguerite Durand (suivre ce lien), « La Fronde », le 31 août 1898, rend également hommage à son « abnégation » : « une ardente sympathie va vers Louise Michel ; qu’elle ait tort ou raison,  qu’elle s’exalte ou qu’elle rit, qu’elle se moque vaillamment des juges qui, entre leurs doigts, tiennent sa vie, ou qu’elle se lamente sur la misère de ses compagnons ; qu’elle crie sous sa passion politique avec de grands gestes dignes de 93, qu’elle se penche vers ses frères, consolante et douce, on trouve que cette perpétuelle abnégation du moi, attribuée uniquement aux religieuses, prend chez cette laïque sans Dieu, une ampleur d’autant plus saisissante qu’elle s’allie à une grandiose fureur ».

Non Louise Michel, n’a pas été lesbienne comme le suggéraient certains de ses ennemis à l’époque et comme le voudraient les LGTB actuelles (Paule Minck, Marie Ferré et Charlotte Vauvelle ont été des « sœurs » de combat). Non elle n’appartenait pas au « troisième sexe » (« Le Gaulois » 1881). Non elle n’est pas restée vierge. Son premier contact avec les républicains parisiens passe par Victor Hugo en 1850, quand elle envoie sa première lettre au poète. Le pseudonyme utilisé par Louise pour signer ses articles et ses poèmes (écrit souvent en grec ancien), est un hommage à Victor Hugo : « Enjolras », un personnage des « Misérables », militant, révolutionnaire et combattant lors de l’insurrection de 1832.
 


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                           Lettres à Victor Hugo  -  Editions Mercure de France                                                                Je vous écris de ma nuit  -  Editions Max Chaleil
 


De ses relations sexuelles avec le grand écrivain, elle ne dit rien. C’est lui qui en parle de façon succincte dans ses fameux « carnets noirs » codés d’ogre priapique. La première « rencontre » s’est passée pendant l’été 1851, dans le 9e arrondissement, quelques mois avant son départ en exil. Il avait 48 ans et elle 20. Il habitait rue de la Tour-d’Auvergne (de 1848 à 1850). Ce fut une liaison brève et passionnelle. Elle l’admirait et lui envoyait ses poèmes, qu’il appréciait. Ce fût dans un fiacre, qu’il avait payé cinq sous pour une heure. Ils remettront ça presque vingt ans plus tard, le 13 septembre 1870 (« Vu Enjolras ») puis le 18 (« Vu Enjolras, une heure de voiture, 2F50). Ce sera toujours dans le 9e, où il loge chez les Meurice, avenue Frochot (2), avant de s’installer au 66 de la rue Pigalle (dans l’ancien hôtel Rousseau). Dans ses lettres, Louise l’appelle parfois « Hugo » (« N’êtes-vous pas un frère, Hugo ? Et plus qu’un frère car nous n’avons qu’une âme », parfois « Poète » ou « Notre cher grand poète », souvent « Maître », un maître auquel elle vouait une grande admiration et dont elle trouva les vers de « Viro Major », un hommage qu’il lui avait dédié lors de son internement à Satory, « trop beaux pour moi » (lettre à Paul Meurice du 3 juin 1888). Ils s’écriront souvent entre 1850 et 1879.

On sait d’autre part qu’elle fût très amoureuse de Théophile Ferré, le frère de son amie Marie Ferré, rencontrée au Comité des citoyennes du 18e arrondissement de Paris, que Louise présidait. Elle l’accompagna sur les barricades de la Commune ; on l’imagine sur celles des femmes érigées sur les places Blanche et Pigalle. Mais rien ne l’atteste. Le journaliste Prosper-Olivier Lassagaray, militant républicain et socialiste, communard, qui a témoigné des « Huit jours de mai derrière les barricades » (publié en 1876) n’en parle pas. La correspondance de Louise avec Ferré ne permet pas de penser qu’ils aient eu une véritable intimité. Les dernières lettres échangées depuis leurs prisons respectives (via une blanchisseuse qui les dissimulait dans le linge), avant que Ferré soit fusillé au camp de Satory le 28 novembre 1871 à 7 h du matin, sont très « républicaines » : elle l’appelle « Frère » ; il lui répond « Citoyenne » et lui « serre la main ». Le 28 novembre, à 6h du matin les derniers écrits de Ferré sont pour elle : « Chère Citoyenne », Je vais bientôt quitter toutes les personnes qui m’ont été chères et qui m’ont montré de l’affection. Je serais un ingrat si je ne vous manifestais pas à ce moment toute l’estime que je ressens pour votre caractère et votre bon cœur. Plus heureuse que moi, vous verrez luire des jours meilleurs et des idées auxquelles j’ai tout sacrifié deviendront triomphantes. Adieu, chère citoyenne, je vous serre fraternellement la main. Votre tout dévoué Th. Ferré au terme de ses jours ». Ce ne sont pas les mots d’un amant… Elle avait tout fait pour essayer de lui éviter le peloton d’exécution, y compris demandé à Victor Hugo une intervention (« ce n’est pas le premier que vous arrachez aux bourreaux, ce ne sera pas le dernier ») ; elle avait tenté un chantage avec les « papiers de la maison Thiers » (qui témoignaient de relations avec Bismarck) ; écrit aux membres du Conseil de Guerre, aux instances religieuses. Elle a espéré jusqu’au bout une déportation. Informée de son décès, en rage, elle menacera le gouvernement et les militaires de vengeances.
 

Une femme de lettres

La vraie Louise Michel, pas celle que se sont disputée ses amis à l’organisation de son enterrement (socialistes, libertaires, anarchistes, blanquistes-boulangistes et autres), pas celle du PC, pas celle de Lénine, pas celle des disciples de Bakounine, pas celle de la militante féministe Séverine, la vraie Louise Michel se trouve dans sa correspondance.

Xavière Gauthier, maîtresse de conférences à l’Université de Bordeaux III et chercheuse au CNRS, a publié récemment aux Éditions de Paris sa correspondance (de 1850 à 1904 tant en France qu’à l’étranger), ce qui lui a demandé plus de dix ans de travail pour répertorier 1.306 lettres sous le titre. « Je vous écris de ma nuit » et organiser des index (rarement mais malheureusement parfois défaillants). L’auteur, qui avait déjà réalisé une biographie de Louise, a été étonnée : « je croyais bien connaître cette femme ; je l’ai découverte. Dans l’échange épistolaire, Louise Michel n’est (presque) jamais là où on l’attend. Force est de constater qu’elle est rarement conforme à la légende (…). En lui rendant sa vérité, je lui redonne sa complexité ; sa richesse. Je lui redonne vie ». Ces lettres nous font sortir des images glorieuses pour entrer dans le quotidien. Elles complètent bien les ouvrages écrits par ou sur elle. Elles corrigent des dates. On a grâce à elles une vision plus précise de Victor Hugo, Clemenceau, Rochefort, Henri Bauër (fils illégitime d’Alexandre Dumas père, ami de déportation), Jules Guesde, Sarah Bernhardt (qui devait jouer son drame, « Prométhée »). On y côtoie de nombreux Communards et autres pétroleuses, des anarchistes (y compris espagnols et américains) et des journalistes célèbres. On comprend mieux ses relations familiales. Le mythe devient humain. C’est une mine pour les historiens comme pour les admirateurs de cette femme exceptionnelle.  
 


Anick Puyôou
 


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La tombe de Louise Michel au cimetière de Levallois-Perret  -  © A. P
 


La ville de Levallois-Perret a fait reconstruire un tombeau en granit des Vosges pour Louise Michel en janvier 1946, au cœur du cimetière, place du Souvenir, et a déplacé son corps, l’éloignant de sa mère, de la tombe de Théophile Ferré et de sa sœur. Ce fut encore l’occasion d’une bataille entre socialistes, communistes et anarchistes (qui refusèrent le drapeau tricolore). C’est la ville qui l’entretient, avec des grands bacs de petites fleurs rouges qu’elle aurait appréciées. Il reste peu de place à ses admirateurs actuels encore très nombreux pour venir déposer leurs fleurs. On remarquera que son buste en bronze portait le jour de notre visite deux colliers de coquillages… offerts peut-être par des Canaques de Nouvelle-Calédonie reconnaissants. Ses funérailles, le 21 janvier 1905, de la Gare de Lyon à Levallois, réunirent au départ plus de 80 000 personnes, arborant des drapeaux rouges et noirs malgré l’interdiction du préfet Lépine. Chaque année, en janvier, un rassemblement commémoratif est organisé.

 

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Buste de Louise Michel figurant sur sa tombe.  -  © AP.

 


Notes

  1. Ernest Vaughan (1841-1929), directeur d’une usine à Darnetal, était affilié à l’Internationale. Administrateur de « L’Intransigeant » en 1881, il se brouilla avec Rochefort. Il fonda « l’Aurore » en 1897, et on lui doit la parution du retentissant « J’accuse » d’Emile Zola le 13 janvier 1898. Sa famille était très proche de celle de Louise Michel. 
  2. Paul et Palmyre Meurice, qui habitaient au n°5 de l’avenue Frochot, ont hébergé Victor Hugo à son retour triomphal de Guernesey. Paul était un auteur dramatique et le principal rédacteur de « Rappel ». Palmyre, amie intime de Victor Hugo, dirigea la Société des Femmes pour les Victimes de la Guerre pendant le siège de Paris. 


 © A. Puyôou 2021 - 9ème Histoire 2021
 


Date de création : 05/06/2021 • 16:23
Catégorie : - Un Livre à Découvrir
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